Les élèves de Vaugelas et du LMO échangent sur la thématique des déplacés internes

Dans le cadre de l’animation du projet pédagogique annuel intitulé « Education et Insécurité : des élèves déplacés Internes nous parlent » financé par l’association Projet Education Chambéry-Ouahigouya (PECO), les élèves du Lycée Municipal de Ouahigouya (LMO) et ceux de Chambéry ont échangé par visioconférence fin mai.

Les élèves ont mutuellement exposé leurs travaux d’enquêtes sur l’état des lieux des personnes déplacées internes (PDI), en général, et sur des élèves déplacés internes (EDI) de la ville de Ouahigouya.

Ces enquêtes ont permis de recenser environ 900 élèves déplacés internes dans les cinq principaux lycées publics de la commune. Les élèves ont été sensibles et touchés par les situations difficiles que traversent certains EDI « stigmatisés à la maison et à l’école ».

Il est ici important de souligner que les EDI bénéficient d’accompagnement en termes de dotation en fournitures scolaires. Cependant, seul le Lycée Municipal de Ouahigouya via son partenariat avec PECO porte un projet permettant aux EDI un abonnement à la cantine scolaire. Ce sont cent EDI qui ont obtenu ce soutien sur l’année scolaire 2021-2022. Les élèves du LMO ont plaidé pour que ce dispositif puisse venir en soutien à tous les EDI du LMO, soit 250 élèves.

Du côté du Lycée Vaugelas, les élèves de deux classes de seconde ont présenté leurs travaux sur la situation des migrants à Chambéry. Les élèves ont fait le portait de jeunes migrants rencontrés dans le cadre de leurs enquêtes ainsi que d’associations du territoire qui accompagnement et aident à l’installation.

Les élèves ont pu échanger par visio pendant plus de 3 heures sur les réalités vécues dans leurs villes perspectives. Les discussions se sont clôturées autour d’échanges informels sur la perception qu’ont les burkinabè des Français et sur les métiers rêvés par chacun d’entre eux.

Ce projet a su mettre en lien des jeunes des deux territoires grâce à des équipes pédagogiques motivées et convaincues que la rencontre humaine et le faire ensemble doivent être au cœur des apprentissages.